Cette année, la journée de la sécurité et la santé au travail est célébrée le vendredi 28 avril. Cette journée permet de promouvoir la prévention des accidents et des maladies professionnelles dans le monde en sensibilisant l’opinion publique comme les syndicats, les organisations patronales et les représentants du gouvernement sur les questions de sécurité et de santé au travail. Cette journée, organisée par l’Organisation internationale du travail (OIT), marque également la journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail (célébrée à l’échelle mondiale depuis 1996) : elle encourage donc les divers acteurs à mettre en place et à faire respecter des normes de sécurité et de santé au travail pour protéger les travailleurs.
La sécurité et la santé représentent des questions importantes dans plusieurs pays, tout particulièrement dans les pays en développement où les normes de sécurité et de santé au travail peuvent être faibles voire inexistantes.
Que ce soient des décès (selon les données d’Eurostat, le nombre d’accidents mortels au travail en France a augmenté, passant de 537 en 2010 à presque 800 en 2019 ; elle enregistre aussi le taux d’incidence le plus élevé d’Europe, avec 3,53 accidents mortels en moyenne pour 100 000 travailleurs*) ou des accidents du travail augmentant l’absentéisme (en 2019, selon le Ministère du Travail, il y a eu plus de 780 000 accidents du travail non-mortels en France ; selon les données d’Eurostat, il y a un taux d’environ 3000 accidents pour 100 000 travailleurs**), l’impact reste conséquent. Les métiers les plus à risques sont l’agriculture, la construction, les transports et le secteur de l’industrie.
La Méthode TOP© s’inscrit dans les plans de prévention en apportant des techniques et des stratégies pour gérer son stress ainsi que pour gérer sa fatigue et récupérer. En effet, la fatigue et le stress sont les principaux facteurs accidentogènes sur le lieu de travail et sur les trajets (il existe d’autres facteurs tels que la vitesse ou le téléphone au volant). L’innovation est cruciale pour rester concurrentiel dans la durée.
• Soit en accompagnant lLes Français dorment de moins en moins, en moyenne leurs nuits ont perdu 1h à 1h30. Pour la première fois, le temps de sommeil est passé en dessous de 7h dû à l’omniprésence des téléphones portables et du bruit. En 2017, selon le baromètre de Santé publique France, le sommeil en semaine était en moyenne de 6h42.
• Les facteurs de stress sont aussi nombreux, ils peuvent être physiques ou environnementaux (traumatismes, travail important), physiologiques (douleurs, manque de sommeil) et psychiques (émotions négatives).
Les TOP (Techniques d’Optimisation du Potentiel®) apprennent à détecter les premiers signes de fatigue, d’inadaptation au stress et également le burn-in. Le burn-in est l’étape qui précède le burn-out. Il se manifeste par du présentéisme. En effet, malgré un état de fatigue avancée, la personne va passer la majeure partie de son temps au bureau en faisant des heures supplémentaires afin de finir son travail. Elle présente plusieurs caractéristiques du stress et une fatigue émotionnelle retranscrit à travers des réactions anormales comme une émotivité et une susceptibilité inhabituelle, la personne peut être également agressive avec les autres ou continuellement sur la défensive. Tout ceci est lié à l’épuisement accru qu’elle ressent.
Les TOP s’inscrivent dans une démarche structurée et globale, et peuvent s’inscrire dans les actions facteurs organisationnels et humains (FOH). Ils peuvent être utilisés en vue de prévenir les accidents et de maintenir la santé au travail.
Depuis la prévention des TMS, en passant par les risques psychosociaux, et en touchant les sujets de prévention et d’accompagnement du burn-out comme ceux des politiques seniors et diversité, la Méthode TOP© sont un atout pour les acteurs de la QVT.
Les TOP favorisent la détection d’une mauvaise posture qui pourrait entrainer des troubles musculosquelettiques : les exercices sensoriels, permettant d’apprendre à ressentir tout son corps, pourraient vous aider à prendre conscience de votre posture au travail et donc éventuellement à modifier votre posture.
Ils peuvent intervenir sur les risques psychosociaux (stress, harcèlement et TMS) dans les notions de stress et également prévenir le burn-out et surtout une rechute, plus grave qu’un premier épisode (car les personnes sont déjà fragilisées). Il est à noter que cette intervention ne peut se faire que si les personnes ont été soignées : l’accompagnement est pluridisciplinaire.
Les TOP sont également adaptés pour enrichir les politiques seniors en accompagnant les personnes à retrouver du sens dans leur travail, à relancer leurs motivations ou à les accompagner dans une mobilité ou reconversion, comme à réguler leur énergie (rappel : au-delà de 40 ans, le sommeil est de moins bonne qualité ; les TOP permettent de mieux gérer cette situation). Enfin, dans le cadre de démarches plurielles, les TOP s’inscrivent dans les accompagnements individuels et collectifs favorisant la diversité au travail.
Quelques exemples :
Les TOP s’inscrivent dans les formations facteurs humains en aéronautique. En effet, l’armée de l’air s’y est intéressé en 1994 pour l’intégrer dans les actions de ce type de formations afin de mettre en œuvre des plans d’action pour assurer la sécurité des vols et prévenir des accidents. Des formations aux TOP sont également prévues dans le domaine de la santé pour les facteurs organisationnels et humains pour la prévention des accidents et de la sécurité.
Coévolution a été sollicité par diverses organisations, comme une entreprise dans l’industrie lourde pour prévenir les accidents lors d’actions de maintenance préventive, par un SDIS pour réaliser une formation initiale TOP dont l’un des objectifs était de réduire l’accidentologie sportive responsable d’un taux élevé d’absentéisme…
* En France, le mauvais bilan des accidents du travail mortels (lemonde.fr)
Voici quelques informations complémentaires :
Selon le dernier rapport de l’Assurance maladie, une baisse a été observée en 2021 avec 88 décès de moins. Il en va de même, avec près de 50 000 accidents non mortels de moins en 2021 par rapport à 2019. Cela est dû à de meilleures formations en sécurité proposées aux employés, ce qui est encourageant pour les années à venir.
Auteurs : Edith Perreaut-Pierre